Suite à l’arrêté de refus du projet éolien de l’Aubertière, nous vous invitons à prendre connaissance, ci-après, de notre communiqué de presse en réponse :
Projet éolien de l’Aubertière :
Eolise n’abandonne pas le projet et le circuit court énergétique
Le préfet de Charente-Maritime a publié, ce 15 mai 2023, un arrêté de refus concernant le projet éolien de l’Aubertière. Ce projet, développé par la société poitevine Eolise, a fait l’objet de quatre années d’études et deux années d’instruction, ainsi qu’une belle mobilisation citoyenne pour soutenir un projet pionnier en France : un circuit court énergétique autour d’une éolienne. Convaincu du bien fondé de ce projet et de sa cohérence avec le cadre réglementaire national et local (notamment le PCAET en discussion dans la communauté d’agglomération), Eolise s’étonne de ce refus et va étudier les motifs évoqués pour évaluer les suites à y donner.
Pour rappel, ce projet de 4 éoliennes se situe sur les communes de Sainte-Soulle et Saint-Médard. D’une puissance totale de 14 mégawatts, il permettrait de produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 6 900 foyers (chauffage et eau chaude inclus). Il permettrait aussi, chaque année, d’éviter l’émission de 9700 tonnes de CO2 et rapporterait 92 000 euros de revenus fiscaux annuels aux collectivités.
Ce projet éolien s’insère dans un projet unique en France de circuit court énergétique. Ce circuit court permettrait aux riverains qui résident à 10 kilomètres autour d’une éolienne de bénéficier directement de l’électricité produite par celle-ci, à prix réduit (20 à 25 % d’économies annuelles, en moyenne pour un foyer). Plusieurs opérations de communication ont accompagné ce projet (lettre d’information, porte-à-porte, réunions publiques) et ont attesté d’une réelle motivation des riverains pour ce projet.
Par ailleurs, ce projet répond au besoin d’accélération des énergies renouvelables, réaffirmé au niveau national avec le vote d’une loi dédiée en janvier dernier, qui rappelle ce besoin d’accélération et réaffirme le rôle des élus locaux comme co-responsables de cette accélération. Le projet s’inscrit aussi dans le cadre du PCAET de la CDA, qui, dans sa version actuellement en consultation, fait mention de 30 à 40 éoliennes installées sur le territoire.
Ce refus s’inscrit donc à contre-courant des cadres réglementaires nationaux et locaux et freine une dynamique citoyenne autour d’un projet novateur de circuit court énergétique. Il semble également oublier l’urgence climatique et la crise énergétique, qui nous impose de développer rapidement et massivement les énergies renouvelables.
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